Sainte Marguerite-Marie Alacoque, messagère du Sacré Coeur de Jésus

Un amour précoce pour Jésus
Marguerite-Marie Alacoque naît le 22 juillet 1647 à Verosvres, petit village de Bourgogne situé à 30 km de Paray-Le-Monial.
Dès l’âge de 5 ans, lors d’une messe elle fait le vœu de se consacrer à Jésus :
« Mon Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vœu de perpétuelle chasteté. »
A l’âge de 8 ans, Marguerite-Marie perd son père. Avec sa mère, elle trouve refuge chez des tantes détestables qui l’empêchent d’aller à l’église. Elle décide donc de prier sur un rocher d’où elle peut voir l’église de son village.
Durant cette période, Jésus-Christ lui apprend à prier et à se recueillir :
1 – Marguerite-Marie doit se prosterner ;
2 – demander pardon pour ses fautes (se confesser devant Lui) ;
3 – puis prier pour elle, les âmes et le monde.
Mais le temps passe, l’enfant pieuse devient une belle jeune fille. Elle apprécie les belles toilettes et sortir.
Pourtant, à 18 ans, en revenant d’un bal, Jésus, flagellé, en sang, portant la couronne d’épines lui apparaît :
« Moi je te donne mon amour depuis tant d’années. Je t’aime. Tu es ma fille bien-aimée. »
Touchée et choquée par cette vision de la passion du Christ, Marguerite-Marie décide de consacrer définitivement sa vie à Dieu.
Le temps des apparitions à la chapelle du monastère
A 24 ans, Marguerite-Marie, ne cède pas à la pression de sa famille de la marier. Elle entre au couvent de la Visitation à Paray-le-Monial.
En 1673, devant le Saint-Sacrement, Jésus lui découvre « les merveilles de son amour » en lui permettant de poser sa tête sur son divin cœur. De cette expérience, elle conservera toute sa vie une douleur au côté.
La grande apparition a lieu en juin 1675. Jésus se plaint de l’indifférence et des ingratitudes qu’Il reçoit :
« Mon divin Cœur est si passionné d’amour pour les hommes, et pour toi en particulier, que ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu’il les répande par ton moyen, et qu’il se manifeste à eux. »
Jésus demande qu’une fête particulière, le vendredi après l’octave du Saint-Sacrement, soit instituée pour honorer son Cœur et réparer les outrages qu’il a reçus dans la sainte Eucharistie. Il promet des grâces abondantes à ceux qui Lui rendront cet honneur.
A partir de ce jour, Marguerite-Marie et Claude La Colombière, son directeur spirituel, ne cesseront de répandre la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus.
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