Jeanne d’Arc, Flambeau de Dieu

Au milieu des ténèbres qui recouvrent la France, Dieu choisit une vierge radieuse pour venir à son secours.
La guerre contre l’Angleterre dure depuis près de cent ans. En 1420, Charles VI, dans sa démence signe le Traité de Troyes qui déshérite son fils et constitue Henri d’Angleterre héritier de sa couronne.
Léger et indolent, le dauphin Charles dépossédé et appelé par dérision « roi de Bourges », règne sur un territoire au sud de la Loire, excepté l’Aquitaine, possession anglaise.
Le peuple français est décimé par la peste, la guerre, la famine; les villages abandonnés, pillés, la désolation et la mort sont partout. Comme ses voix le disent à Jeanne, « la grande pitié qui est au royaume de France. »
Jeanne d’Arc, une vierge inspirée destinée à sauver le royaume
Jeanne est fille de laboureurs. Elle sait lire et écrire, contrairement à ce que dit l’histoire officielle, mais ignore tout des choses de la guerre.
Un jour d’été, à midi, Jeanne prie dans le jardin de la maison de son père, près de l’église, quand une voix lui dit :
« Jehanne, fille de Dieu, sois bonne et sage, fréquente l’église, mets ta confiance au Seigneur. »
C’est l’archange Saint-Michel qui lui parle.
Plus tard, avec les saintes qui l’accompagnent toujours, il lui déclare :
« Il faut que tu ailles au secours du dauphin, afin que par toi il recouvre son royaume. »
Débute alors son épopée. Le 25 février 1429, à Chinon, elle rencontre le dauphin en proie au découragement ; elle lui révèle des faits qu’il est seul à connaître et réussit à le convaincre de lui faire confiance.
En mai 1429, elle se dirige vers Orléans, redonne confiance aux troupes françaises désespérées et délivre la ville du joug anglais.
Cette victoire lui ouvre la voie vers Reims, où le dauphin est sacré Roi de France le 17 juillet 1429.
Elle tente ensuite de libérer Paris avec l’accord du roi, mais cette tentative se solde par un échec. Jeanne d’Arc est capturée à Compiègne le 23 mai 1430 par les Bourguignons, qui la vendent aux Anglais. Elle est emmenée à Rouen pour être jugée par un tribunal. On l’accuse d’hérésie.
La ressemblance avec le procès de Jésus
Le procès de Jeanne offre de nombreux traits de ressemblance avec celui de Jésus. L’évêque de Cauchon, acheté par les Anglais, fourbe et hypocrite comme le grand-prêtre Caïphe, cherche à tout prix à condamner l’accusée.
Dans les deux procès, aucun témoin honnête ; dans les deux procès, un crime judiciaire amène la mort d’un innocent.
Elle est abandonnée par tous ses amis, a aussi son Judas en la personne du prêtre-espion Loiseleur.
« Elle n’avait que 19 ans, elle était délaissée, épuisée, et pourtant elle trouva la force d’endurer son cruel martyre comme une victime expiatoire pour son peuple, en union d’amour avec Jésus, à la gloire de Dieu, dont l’Adversaire, bien qu’il eût mobilisé les pires scélérats du royaume, ne parvint pas à écraser ce pur lys de France » écrit Arnold Guillet
Jeanne d’Arc est brûlée vive sur la place du Vieux-Marché à Rouen, le 30 mai 1431 et vers midi au moment de mourir s’écrie d’une voix forte : « JÉSUS !»
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