Églises profanées : le scandaleux silence

Depuis le début de l’année, en France, huit églises ont été profanées, cambriolées et ce dans une indifférence presque totale. Retour sur un scandale qui se déroule tous les jours sous nos yeux !
La Seine-Saint-Denis particulièrement touchée
Après la Basilique de Saint-Denis, vandalisée à coups de barre de fer le 5 janvier. Deux autres églises du département ont été cambriolées, saccagées et profanées dans la nuit du 9 au 10 janvier 2022.

À l’église Saint-Pierre de Bondy, « avec une disqueuse, ils ont plié les barreaux pour accéder à un vitrail sur le côté de l’église », décrit le père Jocelyn Petitfils. Une fois à l’intérieur, le ou les voleurs ont profané le tabernacle, « en y volant des centaines d’hosties », poursuit le prêtre.
La sacristie a également été dégradée, de même que le tronc où les fidèles font leurs offrandes.

De multiples vols et des dégradations ont également été constatés à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois de Romainville. Huit objets liturgiques ont été dérobés et le système de sonorisation de l’église a été arraché et emporté.
En France, un édifice religieux est attaqué par jour
Passée sous silence par les médias et les pouvoirs publics, la christianophobie est une réalité pourtant bien observable.
En 2021, sur l’ensemble des actes anti-religieux recensés par le ministère de l’Intérieur (1380 en tout), 686 concernaient la communauté chrétienne. Soit quasiment la moitié d’entre eux (49,7%).
Ces actes anti-chrétiens sont principalement des atteintes aux biens, et édifices religieux (vols, dégradations, profanations des cimetières ou églises).
Mais viennent ensuite les actes commis contre les personnes (agressions verbales, voire physiques à l’encontre d’un croyant ou d’un ecclésiastique).
Des chiffres particulièrement préoccupants qui révèle l’état d’une société violente et antireligieuse.

Un déchaînement des puissances du mal
Même si l’Église catholique n’est plus ce qu’Elle était, et que les fidèles sont toujours moins nombreux, le diable, lui, n’a pas oublié ce qu’Elle a représenté et ce qu’Elle représente encore.
Plusieurs raisons expliquent l’acharnement du démon contre nos églises :
– Dieu est véritablement présent dans sa Maison (l’église) notamment par les hosties consacrées. Il nous attend, solitaire, et aimant dans sa petite tente (le tabernacle) que nous lui réservions quelques minutes de notre temps ;
– le diable veut tuer les derniers vestiges d’une France chrétienne, d’une civilisation judéo-chrétienne (monuments, histoire, traditions marqués par le catholicisme) ;
– enfin et surtout, il veut éradiquer le noyau dur du petit reste de Dieu, car nous sommes fidèles, fervents et fermement attachés au mat de Dieu.
La victoire appartient au Christ
Si ces attaques sont aussi effrayantes qu’accablantes, elles prouvent bien que le message du Christ est toujours d’actualité. Que les Chrétiens sont des puissants opposants à l’action maléfique du diable. Que nous lui faisons peur !
N’oublions pas que les dès sont jetés. La victoire appartient au Dieu trinitaire (le Père, le Fils et le Saint-Esprit) depuis toute éternité.
Alors soyons rassurés, rassemblons nous tous et n’ayons pas peur d’accomplir notre véritable vocation : annoncer le royaume de Dieu.
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