Nous blâmons l’état du monde, les catastrophes naturelles, les décisions du Gouvernement, les salaires qui n’augmentent pas, la morosité de notre entourage.

Tous ces constats sont bel et bien objectifs et il ne s’agit pas ici de les ignorer.

Mais ces épreuves collectives et individuelles sont avant tout là pour nous rappeler que nous ne sommes pas impuissants. Chacun à son niveau peut être acteur de sa vie et agir concrètement sur son environnement.

L’épreuve (ou la souffrance), un moyen de se positionner

Dans un précédent poste de travail, j’ai supporté pendant plus de deux ans du harcèlement moral.

Cela a commencé par de la pression pour travailler toujours plus, puis une surveillance quotidienne et constante de mes horaires et moindres faits et gestes (pauses, toilettes, etc..), avec un isolement savamment orchestré, pour se terminer par une convocation auprès de mes supérieurs hiérarchiques.

J’ai tenu grâce à Dieu et on peut dire que durant cette période j’ai bien porté ma croix. Je pensais souvent à Jésus, Jeanne d’Arc et à tous les martyrs injustement condamnés.

Mais étais-je vraiment obligée de rester à ce poste aussi longtemps ? De subir passivement cette souffrance insupportable ? N’aurait-il pas fallu que j’y mette un terme au plus vite ?

Bien souvent les épreuves nous poussent dans nos derniers retranchements afin de réagir et prendre enfin position.

C’est vrai à l’échelle individuelle mais aussi à l’échelle collective.

L’épreuve a pour but de nous pousser à l’action

Le monde chrétien connaît actuellement de nombreux bouleversements.

Les églises profanées dans notre pays, une par jour, sont un exemple concret des épreuves que nous subissons en tant que chrétiens.

Le diable nous attaque et réattaque pour nous détruire et tester notre force d’opposition. Sauf qu’en retour, il ne se passe pas grand chose et pourtant les menaces sont grandes :

– incendies de cathédrales (Paris, Nantes) ;

– églises profanées ;

– assassinat de prêtres ;

– fragilisation de l’Eglise;

– peur de s’afficher en public (port de croix, de chapelets, processions publiques, etc…).

Il est certain que le contexte social, les médias, et les pouvoirs publics n’aident pas. Mais est-ce une raison ? Jusqu’à quand allons-nous nous taire, avoir honte de ce que nous faisons et de qui nous sommes, et n’opposer aucune résistance au démon.

Jésus dit bien :

« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. » (Matthieu 10:34)

La Gloire appartient en tout temps à Notre Dieu et nous sommes ses enfants, ses défenseurs, ses soldats, SON ARMÉE SUR TERRE.

Alors n’ayons pas peur, rassemblons nous tous (notamment en rejoignant la communauté) et faisons porter notre voix au-delà des frontières !