Comment savoir si l’Esprit-Saint habite en nous ?

La Bible dit clairement que nous recevons tous le Saint-Esprit au moment où nous croyons en Jésus-Christ. Mais habite-t-il réellement en nous ? Ne s’éloigne-t-il pas lorsque nous nous éloignons des promesses de notre baptême ?
Le 2 février, nous avons fêté la Présentation du Seigneur au Temple. Joseph et Marie amènent Jésus à Jérusalem pour le présenter au Seigneur car il est écrit dans la Loi : « Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »

Dans l’évangile selon Saint-Luc (2, 22-40), on mentionne « un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au temple(…). »
Dans ce très court passage, le Saint-Esprit est cité trois fois car il joue un rôle fondamental. C’est Lui qui permettra au vieillard Syméon de reconnaître Jésus comme le Sauveur d’Israël, avant même ses parents.
Le Saint-Esprit est l’esprit vivifiant de Dieu. Il agit partout et à tout moment mais habite-t-il réellement en chacun de nous ?
Le Saint-Esprit anime en nous la foi, la charité et l’espérance
Il repose sur toutes les personnes qui aiment Dieu et les autres sincèrement. Jésus était pleinement habité par l’Esprit-Saint c’est pourquoi il a pu guérir, exorciser, édifier les personnes qui le suivaient.
Il a manifesté par sa Présence et ses actes le véritable amour de Dieu pour toutes ses créatures : enfants, vieillards, malades, handicapés, femmes, hommes juifs ou païens.
« L’amour ou la charité (en grec, agapè) est, selon Paul dans l’épître aux Galates, le fruit fondamental de l’Esprit. C’est pourquoi Paul parle de fruit au singulier, avant d’énumérer la manière dont cet amour se décline : « joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, douceur, maîtrise de soi. » (Galates 5: 22-23)
Père Guy Lepoutre, jésuite
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